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GIRAFARIG

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31 janvier 2009

Trop drôle :D

J'avais oublié ce blog trop koule !

Je vais accoucher dans quelques heures !

JE VAIS ACCOUCHER DANS QUELQUES HEURES !!!!!!!!!!!!!

Tony je t'aime même si toi non !

Mais je m 'en fiche parce que JE VAIS ACCOUCHER !

RIEN NE VAUT PLUS LA PEINE QU'EVAN MON FILS !

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27 juillet 2008

Auto-mobile

Aujourd'hui, papa est mort. Il faut, pour se rendre notoire, faire débuter son œuvre, comme il plaît à certains de baptiser leurs torchis, par une phrase portant un certain impact. En relisant la première phrase de cette page, vous saurez que mon père est mort et peut-être vous apercevrez-vous que j'ai fait de sa lointaine disparition un amusant mélange ironique avec celle de la maman d'Albert Camus, auteur autrement plus émérite que moi. Je suis un auteur. Je vous vois ricaner, vous l'autoriser lorsqu'en même temps vous peinez à débusquer un sens au mot "auteur" que vous voyez déjà sentencieux. En littérature, un auteur est un écrivain. Un écrivain est quelqu'un qui écrit. J'écris, je suis par conséquent un écrivain, ce qui fait inexorablement de moi un auteur. Ne croyez pas lire dans mes affirmations une quelconque arrogance ou confiance en moi-même. Je sais ce que je dis, hochez de la tête, acquiescez et gardez cela en mémoire. Chaque mot que j'énonce est réfléchi, calculé, ajusté, proportionné. Je n'ai rien d'exceptionnel. Je ne m'impose aucune règle littéraire si ce ne sont l'absence de fautes d'orthographe et une modique éloquence dans mes propos. Bien que n'étant pas capable de respecter des règles strictes, je demeure une adulatrice de Georges Perec, auteur d'un roman rédigé sans avoir eu recours à la lettre -e (lorsque j'en ai moi-même utilisé deux-cent-un pour parvenir à aligner ces premières phrases) et d'un autre ne comportant comme unique voyelle que cette dernière (la lettre -e, je veux dire). S'ensuivent quelques babioles sans grand intérêt littéraire, comme ses palindromes (mot ou phrase se lisant de gauche à droite et réciproquement. Exemple: le nom de ce blog.) de cinq mille et quelques caractères-rien de bien compliqué. Je n'entreprendrai rien de tel, il faut rester à sa place, et ma modeste moyenne de dix sur vingt en français ne me permettra pas d'aller si loin. Je sais que vous attendez le dénouement de la tragique perte de feu mon père, ne soyez pas déroutés; je réserve un chapitre entier au sujet. Le chapitre premier étant censé être un brin descriptif de ma personne afin que vous sachiez où vous vous engagez, je vous informe des quatre priorités dans ma vie, mes passions en quelque sorte: l'orthographe, l'analyse, la critique et mon petit-ami. Notons que ce dernier a une expression française approximativement pareille à la mienne, ce qui le met à la hauteur de mes analyses et critiques puisqu'il est mon égal. Je tiens à annoncer à mes innombrables lecteurs le fait que chaque phrase anecdotique sur ma vie sera véridique. Pas un seul mensonge.Tout ce qui suit-et qui précède- est authentique. Je donne au peuple ce que veut le peuple: une histoire vraie, une possibilité de se retrouver dans des écrits. Je jure sur l'honneur qu'aucun fait ne sera exagéré, si ce n'est par mon inconsciente réflexion. Certes je ne serai pas perpétuellement le personnage principal de mes compositions mais toujours le témoin. Je clôture ce chapitre par une question que personne ne m'adressera mais à laquelle je réponds tout de même. Question: dans quel but avez-vous écrit une autobiographie ? Réponse: je ne l'ai pas encore écrite, c'est à peine si j'en clos le premier chapitre, mais si je la vendais et qu'elle me rapportait gros, je n'aurais plus aucune raison me retenant de vous affirmer qu'étant avertie de mon style d'écriture plaisant, j'en ai usé dans un but purement lucratif.

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